Cromwell Base Camp 

Un noël chez les kiwis

24 Decembre 2010 , Rédigé par Marion & Micha

 

18h pétantes, tout le monde se retrouve sur le parking du New World (le supermarché), les bras chargés de cadeaux, Gin, Whisky, bières…..

On commence l’apéro sur place et c’est parti pour 250 kilomètres de road trip direction la côte Est. Nous longeons les lacs et les collines au milieu de zones désertiques du Central Otago.

    En effet, nous sommes une caravane de sept personnes dont Kamil et Peter, nos tchèques accompagnés d’Eva, Mickaël et Dan le norvégien. Nous jalonnons la route de multiples arrêts afin de tester les différents breuvages et cocktails, et atteignons la côte Est à la tombée de la nuit (22h).

Un joli gazon en bord de mer et une longue plage s’étirant sur plus de 2 kilomètres où sont posées les fameuses « Moeraki Boulders ». Un second groupe de Tchèques nous rejoint et les premières victimes tombent au bord du feu de bois. Le festin de Noël se résume à quelques boissons alcoolisées ainsi que des saucisses et du poulet grillé.

 En fin de nuit nous partons en petit groupe pour uneexpédition à la recherche des boules. Marée basse et clair de lune, les pieds dans l’eau, belle ambiance pour une nuit de Noël. Etrange formation géologique, de belles sphères d’1m50 à 2m de diamètre, posées sur le sable, regroupées sur une centaine de mètres. Nous regardons le lever de soleil et gagnons notre van pour un peu de repos.

 Le lendemain, nous retournons en bord de plage pour admirer, de jour, les « Moeraki Boulders ». L’endroit attire un bon nombre de touristes et nous prenons un bain de foule.

Retour au camp pour pêcher quelques moules, marée basse, que nous préparerons le soir même au « Pingu Point ». Baignade et rigolade pour ce jour de Noël ;


Premiers au monde

01 Janvier 2010 , Rédigé par Marion & Micha

Même rendez- vous, même heure, François, Itka et Radik en plus. Nous partons pour Old Cromwell.

En effet, nous avons élus domicile pour quelques semaines au bord du lac de Cromwell, ville dans le Central Otago. 


L’ancien village ayant été submergé par les flots du lac Dunstan, la municipalité a déplacé/reconstruit de fausses maisons d’époque ; quatre baraques de pierres avec des magasins à intérieur.

Le camp de manouche s’installe sur l’aire de pique nique, les jeunes du coin viennent jeter un coup d’œil et boire quelques bières avec nous. Deux Kiwis et un New-Yorkais nous rejoignent également et l’apéro barbecue peut commencer.


ça tchatche dans tous les sens et la soirée avance ; quand minuit arrive tout le monde est déjà bien crevé.
HAPPY NEW YEAR


Tous cela se finit en petit comité autour du feu de bois, le bar d’Old Cromwell ayant fermé ses portes à 2h du matin.







Le temps des cerises

24 Janvier 2010 , Rédigé par Marion & Micha

 

                  
20 jours de bière autour du lac Dunstan, près de Cromwell. Camp de base établi sur les berges du lac au milieu d'une pinède, trois fourgons, deux voitures et quelques visiteurs de passage.
 Le Sarita orchard nous accueille gentiment tous les matins à partir de 6h, pas de café, pas de croissant, mais des cerises. On nous prête gentiment une échelle et un baquet et c'est parti pour la journée. Le but du jeu est de remplir le plus vite possible son baquet de single cherries (séparé avec la queue entiere) et les bons calibres. 5 $ du baquet, 4 sans les taxes.



            C'est chacun son rytrhme, pour vous donner une petite idée:
-Dan le norvégien, environ 16 a 25 B/jour
-Mickaël, 20 à 28 B/jour
-Eva, 23 à 35 B/jour
-Kamil, 23 à 34 B/jour
-Peter, 24 à 39 B/jour
-Micha, 28 à 40 B/jour
et Marion, la reine du pickage, 45 à 55 B/jour.


          

            Mica ayant obtenu son permis de travail à partir du 6 janvier, il se prélassait au bord du lac pendant que Marion se jaunissait les doigtsavec la team. Mais tout a changé après une journée passée au Seasonal Solution, Micha travaille seul dans son coin avec les refugiés Malaisiens, Japonais, Chiliens....avant de rejoindre enfin la team des privilégiés: commencant plus tard avec de bons arbres....qui sont bien plus chouchoutés que les employés.



            En effet, par temps de pluie, normalement nous ne travaillons pas. Mais si les cerises sont prêtes et pour éviter qu'elles n'éclatent, quelques hélicos viennent de 3 à 4 fois par jour. Il faut dire qu'entre 17 et 25 $ le kilo, celà peut faire un manque à gagner.



Nous regardons donc danser les hélicos au dessus des moustiquaires (qui protègent des oiseaux) avant de travailler. Tous les vergers ne sont pas équipes de moustiquiaires, dans ce cas la, des le lever du jour, des tireurs tournent avec des quads pour shouter les oiseaux venant picorer les cerises. Apres le boulot, c'est baignade au lac ou jacuzzi a la piscine municipale, puis bieres et rigolades.


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