Expo à La Bobine

 

 

Expo

 

Du 1 février au 7 mars 2016

La Bobine

 

 

Mongol Zurag

 

 L’équipe de La Bobine nous accueille de 18h à 1h du lundi 1 février au lundi 7 mars 2016.

L'EXPO:

Au gré des rencontres, des pays, des voyages, une idée de peinture née. Pouvoir retranscrire un instant, un moment. Marion Borel utilise la technique de Mongol Zurag par le biais des médiums (gouache et aquarelle) et du travail des aplats et miniatures tout en revisitant des thèmes propres à son vécu. Pour certaines peintures la présence du cadre en tissu est primordiale et donne une dimension à l’œuvre alors que d’autres se suffisent à elle même.

 

 

Le commencement: Oulan Bator, capitale de la Mongolie. L’école des beaux-arts d’Oulan Bator, spécialisée dans le Mongol Zurag, technique de peinture s’inspirant des thangkas et représentant des thèmes chers aux Mongols: la nature, les chevaux, les animaux. Gouache et aquarelle, aplats et minuties, symboliques et perception des mondes...

La suite: Chine, Tibet, Inde, Nepal, Pakistan, Laos, Cambodge, Iran... Nomadisme, errance.... Marche à pied, bus, vélo, attente, découverte, émotion... Voyage.

Et peintures. Peintures figuratives, peintures animalières, peintures oniriques.

...: Un pays, des pays, une lecture, des lectures, une personne, des personnes...

 

 

Un rêve, des rêves... 

 



Dans le Parc Paul Mistral au 42 Boulevard Clemenceau, 38000 Grenoble, envahi par un public cosmopolite, populaire et familial, le bar de la Bobine dispose d’un espace intérieur à l’atmosphère chaleureuse, à l’ambiance conviviale et variée selon les soirées proposées. Allant du concert à l’apéro-mix, de l’expo à la soirée dancefloor, une attention particulière est toujours portée aux choix musicaux. Avec sa grande terrasse, il jouit d’un emplacement unique à Grenoble qui se prolonge dès les premiers beaux jours sur les pelouses du parc Paul Mistral.

Un thangka (littéralement chose que l’on déroule) est une peinture sur toile caractéristique de la culture tibétaine. On en trouve de toutes les tailles, depuis les thangkas portatifs que l’on peut enrouler et dérouler grâce à deux baguettes passées dans leurs ourlets, jusqu’aux thangkas monumentaux destinés à être déroulés le long d’une pente ou d’un mur, qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres.

 

Les thangkas représentent généralement des diagrammes mystiques symboliques (mandalas), des divinités du bouddhisme ou de la religion Bön, ou encore des portrait du Dalaï-Lama. Ils sont destinés le plus souvent à servir de support à la méditation.

 

On peut distinguer de nombreux types de thangka selon la technique et les matériaux utilisés. On trouve notamment pour ceux peints sur toile:

 

-Les narthang constitués de lignes dorées sur un fond uniformément noir;
-Les serthang constitués de lignes dorées sur fond rouge, ou de lignes rouge ou bleu sur fond or;
-Les thangkas de lignée qui représentent une lignée de grands maitres qui se sont succédé.
-Il existe également des thangkas en soie brodée.

 


Le support des thangka est constitué par de la toile de lin, de coton, de jute ou de chanvre, et parfois de soie. Avant de peindre, la surface est traitée avec un enduit de craie et de colle de peau, puis poncée, traditionnellement à l'aide d'une coquille ou d'une pierre, pour faciliter la pénétration des couleurs.

La forme la plus couramment rencontrée est celle d'un rectangle vertical encadré de deux fines bandes orangée et rouge en soie ou, à défaut, peintes, le tout monté sur de larges pièces de soie. Toutefois, dans les temps anciens, les thangka étaient sans bordure ou dotés seulement de deux rectangles de toiles cousus en haut et en bas destinés à faciliter leur enroulement.

Technique de peinture

Pour dessiner on utilise des poncifs ou des planches xylographiques.

Pour la peinture, il existe quatre procédés : l'estompage de couleurs (peinture de nuages, par exemple), l'étalement de couleurs diluées (peinture du ciel, etc.), la superposition de deux couleurs diluées, et enfin, l'application de couleurs en aplat sans quête de dégradés (comme en gouache). Les couleurs utilisées dans le passé étaient essentiellement des pigments minéraux, rehaussés parfois d'or.

On trouve aussi des thangka intégralement dorés. La dorure s'applique soit sur tout le fond sur lequel se détachent des dessins en rouge ou noir, soit elle souligne le dessin sur un fond rouge.

 

Styles:

Il existe plusieurs courants stylistiques. Les plus anciens thangkha sont de forte influence indienne puis népalaise. Les courants chinois se sont affirmés à partir du XVe siècle.

 

Types & composition:

Les thangka représentent les plus souvent des divinités, leurs parèdres et leur entourage, mais aussi des lamas historiques ou importants. Une telle représentation obéit, notamment dans les thangka anciens, à certaines règles. Le sujet est situé au centre, entouré de personnages subordonnés faisant partie de sa suite, de ses diverses formes divines, etc. Les divinités importantes du panthéon, sont représentées dans la partie supérieure. La partie inférieure est réservée aux offrandes diverses et aux divinités gardiennes de la Loi.

Outre les représentations de divinités, on trouve aussi :

- Des mandala qui sont chacun une figuration de l'univers régi par une divinité ou un objet-symbole ;

- Des scènes narratives sur la vie d'une divinité ;

- Des vues topographiques de monuments religieux.

L'iconographie de chaque divinité est caractérisée par sa couleur, son emplacement dans le mandala, le nombre de ses faces, le nombre de ses mains, sa gestuelle, mudrâ (argumentation, prédication, etc.), son attitude (position du lotus, etc.), ses attributs magiques (lotus, livre, etc.) et son support (ou animal de monture).

À part quelques exceptions, les thangka ne sont pas signés. Ils peuvent porter au dos des inscriptions en tibétain qui sont des mantras (formules sacrées). Certains sont ornés, également au revers, d'empreintes de mains ou de pieds d'un pontife, suite à une cérémonie de consécration.

 

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