Vendre un camper van au mois de mai
Nous nous retrouvons rapidement sur la N 1 devenue autoroute, puis les faubourgs d’Auckland, circulation, bruit, heureusement le soleil est là. Agréable de se balader en ville, c’est une bonne occasion pour visiter le centre et le port, bien que nous ayons la tête ailleurs. Vendre le van, quand tout le monde quitte le pays avant que l’hiver n’arrive.
Conclusion, beaucoup de vendeurs, et pas d’acheteurs. Ça brade à tout va, pressés de s’en débarasser avant de voler vers d’autres cieux, plus chauds. Nous cherchons un espace sur les tableaux trop remplis d’annonces, posons quelques spot sur le net et arpentons les rues, une affiche accrochée ànotre sac à dos.
Après deux nuit passées dans Auckland et une douce soirée en compagnie de Manu et Sandy, nous décidons de quitter Auckland avant que notre moral ne rejoigne la marée basse.
C’est parti pour Kerikeri, la boucle est bouclée, nous sommes de nouveau accueillis au Pagoda Lodge et retrouvons Peter notre ami tchèque.
Tout s'enchaine très facilement, nous avons juste à déposer le van au bord de la route , quelques affiches sur les vitres, et les acheteurs se presentent à nous. Nous signons les papiers et regardons notre van partir, acheté par un kerikerien. 2700 dollars en poche, un pack de tui au frigo, ne reste plus qu’à fêter ça, avec toute la clique du Pagoda Lodge.
7h00, tout le monde est debout au Pagoda pour nous dire au revoir, Peter nous pose au bus et 4h plus tard, sans même un arrêt, nous arrivons à Auckland. Le temps d'acheter des sacs étanches, des rustines..... et nous voilà sur Coast to Coast, notre dernier trek en Nouvelle Zelande. Un trek qui traverse la ville d'est en ouest. Nous traversons Auckland Domene, montons sur le mont Eden, tournoyons à ses pieds et à la nuit tombée, nous nous jetons une petite blanche pression au coin du feu.
Puis c'est le bus pour l'aéroport où nous trouvons un coin confortable pour la nuit. 3h00 a.m, au comptoir de Lan Chile, on nous apprend que nous ne pouvons prendre notre vol pour l'Australie sans visa, c'est un problème.,..
Après quelques discussions, la compagnie arrive à faire suivre nos bagages jusqu'à Kuala Lumpur, nous permettant ainsi d'être juste en transit sur Sydney...
A Sydney, il faut donc récupérer nos cartes d'embarquement sans sortir de la zone internationale, ce que nous faisons au lodge de la compagnie, Malaysia airlines.
Après une nuit en Malaisie, dans un aéroport calme et confortable, nous voilà sous un soleil de 40 degré avec 80 pour cent d'humidité.
On se sent commme à la maison, le bordel, le bruit, la chaleur, les rickshows, les mototaxis....
Coast to coast
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