Si Pan Don
Première frontière à vélo, arrivés directement de la petite bourgade de Siem Pan, nous payons deux dollars pour un tampon et rôtissons sur le goudron Laotien de la N 13.
Ban Nakasng, notre premier riz gluant ,omelette et une question dans nos têtes: traverser ou ne pas traverser....
Les 4000 îles, un archipel au plus large du Mekong abrite des bungalows et des touristes.
Apres notre long trip solitaire dans les campagnes cambodgiennes, notre introduction au Laos est rude, nous nous sentons piegés, obligés de payer pour tout.
Nous nous consolons cependant à la vue des beaux paysages, de la bière fraiche et de la tranquilité des lieux.
La plaine du Mekong, version Laos
Tout est endormi au petit jour, nous attendons sur la plage un bateau pour partir de notre île. Les vélos font vaciller notre petite embarcation remplie de
locaux. 
Nous filons sur la route N 13, appréciant les paysages, un temple perché à droite, un Bouddha au sommet d'une montagne à gauche... Puis c'est vent de face et plate
vallée. 
Premiere pause resto pour une énorme soupe lao aux bon abats de buffle, alte aux postes essences pour remplir nos bouteilles d'eau fraiches. Et pédale, pédale, pédale...
La mousson n'est toujours pas là et nous avancons dans des paysages bien secs, laissant passer les grosses chaleurs en siestant dans une cabane en bord de
route. 
Les kilomètres s'accumulent dans les jambes, il est 17h quand nous arrivons au bord du fleuve et le traversons avec un petit bac atteignant enfin notre but a 120 kilomètres du départ: Champasak.
Une petite pension dans ce charmant village, longeant le Mekong, tenue par un sympathique Lao parlant francais. A peine le temps de boire une bière et l'orage fait rage, la mousson arrive en force.
Premiere lueur du jour, un petit café lao avec les habitués du coin, un délice. Nous visitons les alentours vers le Vat
Phu de Champasak, au pied des grandes montagnes.
Nous reprennons nos affaires et filons rive droite du Mekong sur 40 kilomètres et le sautons par un large pont pour atteindre Pakse. dégustation de sandwich au paté, de milk
shake à la noix de coco, ainsi que de brochettes diverses le long du Sedon. 
Les deux derniers jours étant quelque peu monotones, nous décidons de faire un bond de 370 kilomètres vers le nord en bus.
Tha Khaek et la grotte aux Bouddhas
Après 8h de bus local, les vélos attachés par une vieille ficelle sur le pare-choc arrière, nous arrivons à la gare routiere de Tha Khaek, les oreilles pleines de
mélodies mielleuses pop lao. 
Charmante ville coloniale s'étirant le long du Mekong, Tha Khaek nous accueille sur sa place ombragée, où nous posons nos valises pour deux jours. Pour ne pas perdre
le rythme, nous trouvons une guesthouse restaurant karaoké, une fenêtre donnant sur la route, l'autre sur le bar karaoké. 
Le soir venu, nous goûtons une bonne partie des spécialités du marche, installés sur la place de la fontaine. Une préférence pour les pancakes à
l'oeuf. 
Nous partons légers ce matin sur la route N 12, direction le Vietnam. Vue magnifique sur les pics karstiques de la chaine Annamitique, sortants au milieu des rizières
parsemées de cabanes de bambous. Les paysans s'affairent à repiquer le riz.. 
Un peu plus loin sur le chemin nous croisons Monsieur Koum, un vieil homme cherchant des "Allemands" (aliments) dans la forêt. Il parle francais et est d'humeur
joyeuse, il rigole bien en voyant la taille de nos vélos. 
Puis nous explorons la grotte aux eaux sacrées où se trouve un autel à Bouddhas et des milliers de fanions accrochés aux stalacmites. Au détour d'un chemin, nous
nous arrêtons au 
bord d'une rivière où les villageois font le cochon, nous passons un
moment avec eux, profitant de l'odeur des poils grilles... 
Le temps se gâte et nous essuyons une rincée avant de rejoindre Thom Pha pa, une grotte abritant 229 statuettes de bouddhas de bronze, découverte en 2004 par un
chasseur de chauve souris. 
Le lieu est intime, la grotte n'est pas immense et les gens viennent là pour prier. L'endroit est bien plus mystique que touristique, ce que nos apprécions
grandement. 
Soirée bières et grillades et retour au Karaoké Guest house. Dès demain 345 kilomètres de vélo nous attendent pour rejoindre la Capitale VT.
En route pour la capitale
Nous remplissons notre porte-bagages de pain chaud et partons sous une petite pluie fine, espérant passer au travers de l'orage. Mais les gouttes sont trop
grosses et 15 kilomètres plus loin nous nous prennons une bonne saucée qui nous trempe jusqu'aux os. 
Nous stoppons au premier abri mais il est trop tard, et attendons ue heure et demi que le déluge passe. Quand nous repartons sur la route tout est vert et tout le monde est joyeux.... Il pleut.
Les paysages sont superbes, des montagnes couvertes de végétation prises dans les brumes ou quelques nuages restent accrochés à leurs pics. A leur pied, les rizières commencent à se remplir d'eau et les travailleurs sont à l'ouvrage repiquant le riz. Nous nous arrêtons en bord de route où dans les differents marcheé pour s'approvisionner en delicieux ananas et bananes...cotoyant les stands de poissons et de viandes fumées.
Puis c'est le drame, le porte-bagages de marion casse net et toutes les affaires trainent sur la route. Bouts de ficelle, fils de fer, on emprunte un marteau, on détord et on fixe. Cela a l'air de tenir, il ne reste plus que 300 kilomètres.
Nous nous régalons de "délicieuses" soupes aux abats, heureusement les locaux sont sympa et nous font goûter divers desserts de gelée et de fruits confits, arrosés de lait de coco et de glace pilée.
La route sétire. nous passons differents petits cols, entre rizières, bois et plaines. Sautons quelques rivières, et le soir venu, nous trouvons facilement des pensions et goûtons les specialites du Laos.
Sticky rice au lait de coco cuit dans des bambous, beignet sucré salé à la pâte de riz, oeufs noirs caramelisés à la couenne de porc, et toutes sortes de brochettes....
Il en va ainsi pendant quatre jours, reveil 5h, pluie de 7h30 à 9h, soupe à midi, et visite des marchés le soir.
Notre arrivée à la capitale est assez surprenante par son traffic, la petite ville a pris de l'ampleur, comptant désormais 600 000 habitants contre seulement 240 000 il y a trois ans. Des falangs, de la chaleur, de la pollution, des travaux et la quête d'une guesthouse, nous font apprecier grandement une bonne bière et une douche.
Chaleur et paresse
La route grandit peu à peu et nous nous retrouvons sur une deux fois deux voies presque déserte qui nous entraine dans les faubourg de la capitale.
Tout les vendeurs de pains sont alignés sur le trottoir, nous en profitons pour faire le plein. 
Pollution, chaleur, ca y est nous sommes dans le centre de Vientiane en quête d'une guesthouse, c'est là que l'on aime nos vélos. Nous nous attendions à une ville fraiche et aérée avec de larges avenues bordant le Mekong et nous voilà dans une fournaise, la mousson épargnant ce coin du Laos.
Les berges du Mekong sont en travaux et la chaleur est écrasante. Nous établissons le camp à Lao Sakonh guest house pour six jours, une seule idee en tête, le visa chinois.
Dès le lundi, nous sommes à l'ouverture de l'ambassade pour quémander un visa de 90 jours. Mais manque de pot, nous sommes francais et nous ne pouvons faire une demande de 30 jours sans avoir retenu un hôtel à l'avance. Nous repartons plein de désarroi et quand nous arrivons enfin à réserver quelque chose, il est trop tard pour retourner a l'ambassade. Nous reviendrons demain.
Nous profitons de notre pause sur Vientiane pour améliorer nos vélos qui ont bien morflé depuis Phnom Penh: de nouveaux porte-bagages, pédales, sacoches...Nous sommes preês pour le reste du trip.
Mardi matin, le coeur battant nous retournons a l'ambassade et l'homme derrière le guichet accepte nos passeports et notre réservation. Nous avons jusqu'au 9 pour visiter la ville.
Nous vous passons les soupes, marchés, bananes, cafés, bières, siestes, errance.... pour vous parler des magnifiques temples qu'abrite
Vientiane. 
Nous profitons de la relative fraicheur du matin pour visiter le Haw Pha Kaeo, ancien temple royal et musée national d'art sacré. De magnifiques bouddhas encerclent l'enceinte du Siim (salle d'ordination).
Nous faisons un tour vers Pha That Luang, remontant les Champs Elysées jusqu'au Patuxai (l'arc de triomphe Lao). Monument national le plus important du Laos, qui symbolise à la fois la religion Bouddhique et la souverainete du Laos, le pha That Luang est un immense stupa doré. Construit en 1556 lorsque le roi Setthatthirat transféra la capitale de Luang Prabang à Vientiane.
Puis c'est au tour du Vat Sisaket, le plus ancien temple de la ville, épargné lors des invasions Siamoises. Le bâtiment est superbe, entouré d'un
cloitre dont les murs interieurs sont criblés de petites niches garnies de quelques 2000 bouddhas. En dessous, 300 bouddhas assis ou couchés, de
tailles et de matières diverses, dans le plus pur style Lao, le tout sur fond d'ocre rouge et d'architecture de bois et pierres. 
Ambiance sereine amenant à la contemplation malgré les travaux de restauration de la toiture. Les journées filent et se ressemblent, toutes aussi chaudes les unes que les autres. Bon pretexte pour boire l'incontournable Beer Lao glacée aà.
Demain nous serons fixés pour la suite de notre voyage.
Montagnes russes au Laos
On réveille le portier, on dérange le jeune Falang avec les putes, nous voila partis définitivement de Vientiane.
Un traffic intense sur les 30 premiers kilometres, puis c'est la petite route qui longe le Nam Ngum bordé de cocotiers et de restaurants
flottants. Nous quittons les rives pour aborder les montagnes et rizières en coteaux, bananiers et soleil, traversant les villages où les
femmes sont occupées à tisser de superbes étoles traditionnelles. 
105 kilomètres se sont écoulés quand nous quittons la N10 pour rejoindre la N13 où nous passons la nuit.
25 kilomètres, un col et toujours pas de petit déjeuner, tout le monde dort au Laos. 
Apres une soupe nous attaquons les collines
boisées, plus de plat, plus de ligne droite, juste une magnifique route serpentant parmi les rizières et les champs. Nous mangeons près du
beau marché de Tha Hueua, connu pour son lac et ses poissons.
Nous filons directement sur les pics de calcaire où coulent le Nam Song et les flots de touristes passant leurs apres-midi à regarder des dessins animés et des séries avachis dans les restos. Bienvenue à Veng Vieng.
Nous trouvons cependant notre compte dans une jolie chambre tranquille, buvant une bière face à un coucher de soleil, seuls, pendant que les touristes font du tubing (descente de rivière en chambre à air), où regardent le dernier épisode de Friends en mangeant une pizza.
5h30. nous avons les clefs pour ouvrir la grille de la Guest house, nous croisons les rescapés de la finale de la World Cup 2010, et
partons dans les lumières du matin. 10 kilomètres de plat, longeant les pics et les rizières, puis c'est parti pour la montée. Nous
commencons par une gorge étroite et n'en finissons pas de tourner autour des pics. 
Kasi nous accueille pour midi, un marché bondé, où nous mangeons au milieu des locaux fort sympathiques. Nous commencons les choses sérieuses, 44 kilomètres de montée qui sont interminables, nous posant a 1000 m d'altitude et nous offrant une vue superbe sur tout le trajet que nous venons d'effectuer.
Les tee-shirt sont trempés de sueur, nous posons la tente près de Phu Khoun, 100 kilomètres dans les cannes, dans les brumes du soir.
Au petit matin, le marché de Phu Khoun où les tribus des montagnes se rejoignent est notre point de ravitaillement, ananas, bananes, beignets, soupes....
Contrairement à ce que l'on pensait, ce n'est pas que de la descente qui nous font decouvrir ces magnifiques villages perchées sur les
crêtes des montagnes, mais de belles côtes ensoleillées. 
Brochettes de rats séchés, méchoui de chien, faites votre choix, nous, nous nous contentons de bananes, ananas et Khao Niaw.
L'orage gronde et tourne toute la
journée autour de nous, nous poussant durant notre énième montée. Il est 17 h quand les grosses gouttes s'abattent sur l'asphalte et que
nous apercevons au milieu des bananiers une petite cabane juste pour nous. 
Nous nous abritons quelques instants et restons pour la nuit, soupe de nouilles et riz au lait, vue sur une belle gorge embrumée.
Le reveil est difficile ce matin, les jambes sont lourdes mais c'est une belle descente plongeant dans la mer de nuage qui nous réveille doucement. Beignets et café glacé à XiengNgeum, nous aident à aborder la dernière montée et redescendre sur le Mekong et Luang Prabang.
Cinq jours, 413 kilomètres de superbes paysages peuplés de gens sympathiques et accueillants.
Luang Prabang
7 h, un porridge de riz, un beignet coupé en morceaux à l'interieur, un lait de soja chaud et on file vers le marché de
produit frais. Des légumes , du pain et tout le reste, du poisson, des larves, du miel, des tortues.... Nous profitons de
l'ambiance paisible de cette ville sous un ciel couvert. 
Un café lao au bord du Mekong
en regardant traverser les bacs, puis nous longeons le fleuve jusqu'au Vat Xieng Thong. Le temple a été construit en 1560 par le
roi Setthatthirat, et c'est l'un des seuls à avoir résisé aux sacs des Pavillons Noirs Ho en 1887. 
Exemple parfait de l'architecture typique de Luang Prabang, toit descendant quasiment jusqu'au et mosaiques de miroirs dans les pales lueurs du matin, représentant des scènes de la vie quotidienne Laotienne. Nous passons une partie de la matinée à contempler les fresques et les multiples Bouddhas de ce vat, de belles sculptures de bois ou de bronze, coucheé ou debouts, offrant leurs protection (paumes tendues vers l'avant) ou appelant la pluie (bras le long du corps).
Nous poursuivons ainsi de Vat en Vat, il faut dire que Luang Prabang regorge de Vats, maisons coloniales amenagées en guesthouses ou restaurants, dans d'agréables ruelles ombragées. Il y a aussi les fameux sandwichs aux poulets et à la vache qui rit pour nous rassasier avant de passer l'après-midi sous la tonnelle de la guesthouse.
, il est l'heure de
l'apéro. Les journées sont douces et paisibles à Luang Prabang, nous décidons de la suite de notre itiéraire autour d'une
bière lao fraîche, accompagnée de quelques cacahuètes, le long du fleuve.
Sur les rives de la Nam Ou
110 kilomètresdans les jambes à pédaler le long de la Nam Ou, nous atteignons PakMong en fin d'après midi. Bourgade
d'arrêt de bus, village étape, quelque soit le nom PakMong reste sans interêt, seul avantage, nous pouvons y voir tous les
animaux de la forêt!!! Chauve-souris, varans, lézards, serpents, oisillons, larves, rongeurs, finissant tous sur les étals
où dans les gamelles. 
A notre surprise, deux falangs sont calés à la table entourés de locaux curieux, les carnets de croquis
et l'aquarelle sont de sortie, les vélos calés dans la Guesthouse. 
Younn et Cloé arrivent de chine en deux roues et de France par voie terrestre. Soiree tchatche voyage. 
Le lendemain, une petite route nous ramène pres de la Nam Ouou, Younn et Cloé nous rejoignent dans la matinée pour embarquer vers Mong Nueua. En attendant le bateau, nous discutons avec le guichetier qui nous sort une bouteille de Lao Lao de derrière le tableau et nous paye un godet. A 9h du matin, cela ravigotte.
Arrives a
Mong Nueua, charmant village au bord de la rivière, nous partons pour Ban Na, une heure de marche à pousser les vélos
(très utiles par ici), au milieu des rizières. Belle expérience, nous sommes liquéfés par 90 pour cent d'humidé, le soleil
au zenith et une sente trop étroite pour une personne et un vélo. 
Nos efforts sont vite récompensés par une vallée tapissée de rizières et entouée de pics calcaires. Ban Na, petit village de maisons de bois et de bambous nous accueille pour deux nuits. Deux Guesthouses, 6 touristes, 6 francais, 147 habitants, une école et des litres et des litres de Lao Lao. Alcool de riz fermenté distillé que nous dégustons en terrasse à l'heure de l'apéro, de la gnole quoi...
Un bon orage rince nos vélos et au reveil il pleut encore, nous ne verrons pas le soleil de la journée et les brumes à cache-cache avec les pics. Hamac et contemplation, c'est dimanche, les villageois rentrent du marché, bien trempés, nous sommes donc conviés à les rejoindre dans la seule maison en dur du village pour un après midi pluvieux.
Lao Lao, tapas, peaux de buffles séchées, khao niaw et bières, un peu comme à la maison. C'est donc tournée de lao lao sur tournée de bière, et tournée de lao lao.
A la nuit tombée, le Baassii commence, rituel Laotien durant lequel les esprits protecteurs sont rattachés au corps des
invités d'honneur par des fils de coton blancs noués aux poignets. Ils installent un bol de grain de riz dans lequel les
fils de coton sont rejoint par des Kips permettant d'aider au voyage de l'invité, un des membres de la famille quittant Ban
Na le lendemain. Etant arrivés la veille, nous faisons également partie des invités et nous nous retrouvons les poignets
noués de coton blanc et conviés au repas du soir... arrosé de Lao Lao bien sûr. 
Le lendemain matin nous quittons à contre coeur le village pour rejoindre péniblement Mong Nueua et l'embarcadère,
direction le Nord. Mong Khua, 5 h de navigation zigzaguant au pied des falaises karstiques et des villages disséminés dans
la végétation. Bourgade agréable, les estomacs crient famine, le marché est toujours ouvert, qu'elle
aubaine... 
Nous pouvons nous délecter de viande fumée, yaourt au soja arrosé de lait de coco, ananas.... Il n'y a rien de mieux qu'un petit marché laotien pour trouver son bonheur culinaire
Quelques jours de rencontres pour quelques litres de Lao Lao, voilà la maxime de ces derniers temps...
Retour en selle
Nous quittons la Nam Ou pour les tribus des montagnes que nous croisons
tout au long de cette belle route désertée de véhicules. Un ruban lisse et noir, construit par les américains pour
lutter contre la culture de l'opium, pratique ancestrale dans ces montagnes et devenue un commerce international
après la guerre du Vietnam.
Un arrêt rapide à la bifurk du Nord pour
Phongsali, trop de terre, trop de boue, ca sera donc
Oudomxai où nous arrivons rincés après 100 kilomètres. Le Lao Lao ne nous a pas fait que du bien...
Bières et saucisses frites pour l'apéro, 115 kilomètred nous attendent le lendemain.
Reveil au hauts parleurs de la caserne sous une pluie fine, puis c'est parti pour la boue. A notre étonnement, la route
reliant la frontiere n'est pas entièrement asphaltée. Les 78 kilomètres menant au croisement Boten|Louang Namtha
restent bien pénibles, crépissant nos corps et nosvélos de boue. 
Nous tournons à gauche
sur un délicat asphalte descendant vers un bassin de riziculture où le soleil nous accueille. Luang Namtha,
précurseur de l'écotourisme au Laos, connu pour ses montagnes peuplées d'ethnies locales et colorées.
Des vêtements tissés et brodés, des coiffes ornées de pièces d'argent, des bouches rougis et des dents noircies par la chique.
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