Le dernier petit déjeuner sera indien, rôti canaï, malais, kopi susu et chinois, mantu à la pâte de haricot rouge et à la confiture de noix de coco. Le ventre plein nous prenons le KTM jusque'à son terminus Batu Cave.

Dès la sortie de la station de train on aperçoit l'immense statue dorée de Muruga qui donne le là quant au kitchicisme des lieux. A ses pieds des centaines de pigeons nourris par les dévots font la joie des enfants, Pema ne c'est plus où donner de la tête jusqu'à ce que les singes fassent leur entrée.

     Colline calcaire qui abrite en son sein des temples Indouïstes, Batu Cave est également le repère d'une importante colonie de singe bien plus habile que nous à gravir les 272 marches de l'imposant escalier menant aux sanctuaires. 

En ce début de matinée les lieux sont encore calme et ombragés. Les visiteurs de toutes nationalités se prêtent au jeu et nombreux sont ceux qui aident à la construction de nouveaux temples en montant des sacs de sables tandis que d'autres nourrissent les singes malgré eux, bananes et biscuits sont immédiatement réquisitionnés au cours de la rude montée. Au sommet des marches la vue récompense les adultes et les marchands de babioles courtisent les enfants.

    Comme à l'accoutumé nous faisons beaucoup de séance photos, c'est ça de voyager avec une star dans un décor de cinéma. Le fond de la vaste grotte débouche sur un énorme puit de lumière où est installé le temple principal, les musique de la puja font écho aux cris des singes bagarreurs et le flot incessant des visiteurs défilent devant les autels par curiosité ou dévotion.

     Nous rentrons pour une courte sieste et éviter la chaleur de l'après-midi avant de repartir vers le lake garden, grand jardin qui regroupe lacs, parc aux oiseaux, planétarium… Surpris par l'orage nous nous réfugions sous un vaste hall où l'on regarde se déverser des trombes d'eau tandis que Pema s'éclate à courir de partout. L'averse cesse un peu, nous passons par le parc aux daims pour rentrer vers le coeur de la ville.